Catégorie : Communiqué de Presse

  • Madame la Ministre, Retirez la loi de santé publique!!

    La rhumatologie libérale s’élève contre une loi de santé qui méprise et ignore la place incontournable des Spécialités de proximité. Avec l’UMESPE la CSMF et l’ensemble des syndicats réunis dans un front commun. Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues demande avec insistance que ses propositions soient  prises  en considération dans l’élaboration de la stratégie nationale…

    Lire la suite

  • Appel à la grève

    Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues s’élève contre la loi de santé  qui prône : Le tiers payant généralisé: système éminemment inflationniste, avec risque de disparition à terme, de la Médecine libérale Les délégations de compétences sans concertation, L’obligation pour tous les médecins exerçant dans les hôpitaux et cliniques assurant la permanence des soins de faire…

    Lire la suite

  • Lettre ouverte aux autorités : acides hyaluronique

    Madame Marisol TOURAINE Ministère de la Santé 14 avenue Duquesne 75007 PARIS Copie au DR GRALL, Directeur Général de la Santé Directeur de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie Président de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (CNEDIMTS) Mesdames, Messieurs  La Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies…

    Lire la suite

  • Précision sur le périmètre de remboursement du dosage de la Vitamine D

     Précision sur le périmètre de remboursement du dosage de la Vitamine D Le texte précisant la limitation des conditions de remboursements du dosage de la 25OHD est paru au JO le 14 août 2014. 6 situations cliniques  permettent la prise en charge de son dosage1- suspicion de rachitisme 2- suspicion d’ostéomalacie ; 3- suivi ambulatoire de…

    Lire la suite

  • lettre à Marisol touraine-19 septembre 2014

    Le 19 septembre 2014 le SNMR  a remis lors des universités d’été de la CSMF à Madame la Ministre de la santé Marisol Touraine une lettre afin d’attirer son attention sur les risques inhérents à un éventuel déremboursement des injections d’acides hyaluroniques dans la gonarthrose. Vous trouverez ci dessous le courrier reprenant tous les arguments…

    Lire la suite

  • Acides hyaluroniques : la HAS revient sur son avis défavorable

    Aujourd’hui 21 février 2014, nous apprenons avec une grande satisfaction le retrait de l’avis défavorable de la CNEDIMTS (HAS) concernant le service rendu insuffisant des acides hyaluroniques dans la gonarthrose. Depuis des mois, le Syndicat National des Médecins Rhumatologues s’est mobilisé pour s’opposer à cette décision absurde, d’autant plus qu’elle a été entachée d’un grave conflit d’intérêt du Président de la…

    Lire la suite

  • Communiqué de presse du 26 décembre 2013

    Le SNMR lanceur d’alerte Une nouvelle maladie orpheline : L’arthrose ! Le SNMR lance l’alerte aux Autorités de Santé qui risquent de dérembourser, après d’autres, un des rares traitements sûr et efficace de l’arthrose : l’acide hyaluronique. La Haute Autorité de Santé, à travers sa Commission Nationale d’Evaluation des Dispositifs Médicaux et des Technologies de…

    Lire la suite

  • le SNMR dénonce le déremboursement des traitements de l’arthrose

    Communiqués de presse : le SNMR dénonce le déremboursement des traitements de l’arthrose Le mardi 5 novembre, la Commission Nationale d’Evaluation des Dispositifs Médicaux et des Technologies de Santé (Haute Autorité de Santé) a confirmé son avis négatif sur le remboursement des acides hyaluroniques injectables dans le traitement de l’arthrose du genou. Le SNMR s’élève…

    Lire la suite

  • L’abandon de nos ainés

    L’arthrose du genou (ou gonarthrose) frappe environ 20% de la population à 70 ans et bien entendu, augmente avec l’âge. Avec l’âge également, augmente la proportion de patients symptomatiques. Les principaux symptômes sont la douleur articulaire et le handicap fonctionnel qui peuvent conduire à une limitation drastique des capacités et de l’autonomie des malades. Outre…

    Lire la suite

  • Lettre au député-deremboursement acides hyaluroniques

    lettre au député remboursement AH

    Lire la suite

  • Madame la Ministre, Retirez la loi de santé publique!!

    La rhumatologie libérale s’élève contre une loi de santé qui méprise et ignore la place incontournable des Spécialités de proximité. Avec l’UMESPE la CSMF et l’ensemble des syndicats réunis dans un front commun. Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues demande avec insistance que ses propositions soient  prises  en considération dans l’élaboration de la stratégie nationale de santé.

    Les rhumatologues libéraux n’approuvent pas les protocoles élaborés dans les bureaux des ministères et imposés localement par des ARS. Ils se veulent acteurs d’un parcours de soins orienté au plus près des patients et coordonné entre les médecins traitants et les spécialistes de proximité dans une concertation efficace avec les autres professionnels de santé.

    Les rhumatologues libéraux par cet engagement dans la médecine ambulatoire limiteront le recours aux services d’urgence débordés, et aux hospitalisations.

    Les rhumatologues libéraux sont directement concernés par les objectifs de santé publiques qui visent à prévenir la perte d’autonomie des personnes âgées, obtenir une meilleure observance des traitements de l’ostéoporose, et à prendre en charge les lombalgies chroniques sources d’invalidité et de déconditionnements socio-professionnels dramatiques.

    Il est nécessaire que les rhumatologues libéraux bénéficient de moyens destinés à promouvoir une médecine de qualité et à permettre de substantielles économies.

    *Les consultations complexes doivent être valorisées. Les études de la caisse nationale d’assurance-maladie montrent que la consultation de rhumatologie est la plus pénible des consultations de spécialiste.

    *Les nouveaux modes de rémunération en particulier ceux sur objectifs de santé publique doivent être accessibles aux rhumatologues.

    *La prescription initiale hospitalière est obsolète.  Elle complique la prise en charge des patients, allonge les délais de mise en route des traitements parfois urgents, et entraîne une inégalité entre rhumatologues, selon leur mode d’exercice.

    S’il vous plait, Madame la Ministre, allégez nos charges administratives, oubliez ce tiers payant généralisé qui crée des contraintes supplémentaires, déresponsabilise une partie des usagers et surcharge les cabinets au détriment des patients nécessitant des soins plus urgents.

    Les transferts d’actes médicaux doivent être concertés. Inventons des professions nouvelles : infirmière clinicienne, éducateurs thérapeutiques…

    La pratique de l’ostéopathie doit être revisitée. Elle entraîne des dizaines de milliers de jeunes à payer cher, des diplômes qui ne leur ouvriront que de médiocres perspectives professionnelles.

    Madame la Ministre faites confiance à ceux qui ont la confiance de leurs patients. Elaborons ensemble le cadre futur de la santé des Français.

    Dr Eric SENBEL, Président du Syndicat National des Médecins Rhumatologues.

  • Appel à la grève

    Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues s’élève contre la loi de santé  qui prône :

    • Le tiers payant généralisé: système éminemment inflationniste, avec risque de disparition à terme, de la Médecine libérale
    • Les délégations de compétences sans concertation,
    • L’obligation pour tous les médecins exerçant dans les hôpitaux et cliniques assurant la permanence des soins de faire tous leurs actes à tarifs opposables: Fin du Secteur 2 en clinique (voire à terme à l’hôpital)
    • Mainmise des ARS sur l’organisation de la santé avec à terme la mort de la convention.

    Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues dénonce l’absence de la prise en compte de la médecine spécialisée de proximité.

    Nous vous demandons de soutenir l’initiative des centrales syndicales de  fermeture de tous les cabinets entre le 25 et 31 décembre 2014 pour manifester votre désapprobation et exiger le retrait de cette loi.

    Nous vous informons que le dimanche 7 décembre auront lieu des États généraux de la médecine spécialisée pour que soit enfin reconnue la valeur ajoutée incontestable dans notre système de santé du spécialiste libéral.

  • Lettre ouverte aux autorités : acides hyaluronique

    Madame Marisol TOURAINE

    Ministère de la Santé

    14 avenue Duquesne

    75007 PARIS

    Copie au

    DR GRALL, Directeur Général de la Santé

    Directeur de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie

    Président de la Commission nationale d’évaluation des

    dispositifs médicaux et des technologies de santé (CNEDIMTS)

    Mesdames, Messieurs

     La Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (CNEDIMTS) a évalué lors de sa séance du mardi 25 juin dernier que les injections d’acide hyaluronique intra-articulaires dans la gonarthrose présentaient un service médical rendu insuffisant.

    Immédiatement, le SNMR (Syndicat National des Médecins Rhumatologues) a dénoncé cette décision désastreuse sur le plan médical et infondée sur le plan économique (cf. communiqué de presse sur le site www.snmr.org)

    En collaboration avec la section arthrose de la SFR (Société Française de Rhumatologie) et grâce au travail remarquable de son équipe d’experts, il a été élaboré un dossier avec l’analyse des études scientifiques (essais cliniques, méta-analyses, littérature en matière de bénéfices des traitements intra-articulaires dans la gonarthrose) qui permettent d’apprécier l’efficacité et l’importance stratégique de ces traitements.

    Nous vous adressons ce dossier afin que l’avis contestable de la CNEDIMTS soit invalidé au vu d’une analyse prenant en considération à la fois la médecine fondée sur les preuves, ainsi que l’ensemble des éléments du dossier (médico-économique, iatrogénie induite, absence d’alternative thérapeutique dans un grand nombre de cas…)

    Veuillez agréer, Mesdames et Messieurs, l’assurance de notre considération.

    Dr Bernard Morand – Président du SNMR
    Dr Eric SENBEL – Secrétaire Général du SNMR
  • Précision sur le périmètre de remboursement du dosage de la Vitamine D

     Précision sur le périmètre de remboursement du dosage de la Vitamine D

    Le texte précisant la limitation des conditions de remboursements du dosage de la 25OHD est paru au JO le 14 août 2014.

    6 situations cliniques  permettent la prise en charge de son dosage1- suspicion de rachitisme
    2- suspicion d’ostéomalacie ;
    3- suivi ambulatoire de l’adulte transplanté rénal au-delà de trois mois après transplantation ;
    4- avant et après chirurgie bariatrique ;
    5- évaluation et prise en charge des personnes âgées sujettes aux chutes répétées ;
    6- respect des résumés des caractéristiques du produit (RCP) des médicaments préconisant la réalisation de l’acte
    En dehors de ces situations, il est inutile de doser la vitamine D (acte 1139), et notamment lors de l’instauration ou du suivi d’une supplémentation par la vitamine D.

    Dans la pratique rhumatologique de prise en charge des patients ostéoporotiques ce texte ne gêne pas notre pratique car il inclut :

    • d’une part toute situation susceptible d’être une ostéomalacie (y compris douleur ou fatigue), toute découverte d’une ostéopathie fragilisante (DMO basse ou fracture de fragilité) pour laquelle l’ostéomalacie constitue un des diagnostics différentiels de l’ostéoporose.
    • Il en va de même pour les instaurations de traitement anti-ostéoporotique puisqu’il est précisé dans le RCP des traitements qu’il convient d’y associer une supplémentation adéquate en calcium et vitamine D et que de fait le dosage en vitamine D est nécessaire pour préciser l’adéquation des apports.

    Nous pose problème le non remboursement du dosage de la 25OHD d’une part dans l’analyse de troubles du métabolisme phospho-calcique et d’autre part dans des situations pathologiques qui justifient ce dosage selon les recommandations nationales et internationales (Insuffisance Rénale chronique, malabsorption intestinale, la mucoviscidose, hépatopathie chronique …).

    C’est pour cela que la SFR a publié un communiqué attirant l’attention des pouvoir publics sur ces situations particulières non  exceptionnelles et qui risquent de pénaliser certains de nos patients (mention NON REMBOURSABLE à mettre sur l’ordonnance).

    Les Rhumatologues (275 000 dosages sur + de 6 millions de dosage en 2012 (vs 4,5 en 2011) ne sont pas responsables de ce dérapage

    Le SNMR en coordination avec les autres instances de la rhumatologie et des spécialités concernées par ces nouvelles règles de prescription va intervenir auprès de la HAS pour que ces recommandations soient amendées.

    Il est à craindre que dans le contexte économique actuel nous assistions à une intensification de ce type de mesures.

     Le SNMR veillera à ce  que la qualité de l’exercice de la rhumatologie ne soit pas remise en cause pour des raisons comptables médicalement injustifiées.

  • lettre à Marisol touraine-19 septembre 2014

    Le 19 septembre 2014 le SNMR  a remis lors des universités d’été de la CSMF à Madame la Ministre de la santé Marisol Touraine une lettre afin d’attirer son attention sur les risques inhérents à un éventuel déremboursement des injections d’acides hyaluroniques dans la gonarthrose.

    Vous trouverez ci dessous le courrier reprenant tous les arguments qui nous l’espèrons sauront convaincre le Ministère de la nécessité de pouvoir continuer à soigner tous les patients qui le justifient sans distinction en fonction de leur moyen financier.

     

    lettre à Marisol Touraine-19 septembre 2014

  • Acides hyaluroniques : la HAS revient sur son avis défavorable

    Aujourd’hui 21 février 2014, nous apprenons avec une grande satisfaction le retrait de l’avis défavorable de la CNEDIMTS (HAS) concernant le service rendu insuffisant des acides hyaluroniques dans la gonarthrose. Depuis des mois, le Syndicat National des Médecins Rhumatologues s’est mobilisé pour s’opposer à cette décision absurde, d’autant plus qu’elle a été entachée d’un grave conflit d’intérêt du Président de la Commission.

    Le SNMR remercie tous les rhumatologues qui se sont personnellement impliqués dans cette campagne, en diffusant la pétition contre le déremboursement des acides hyaluroniques auprès de leurs patients. Grâce à eux, nous avons recueillis plusieurs dizaines de milliers de signatures.

    Toutefois, si nous avons remporté une bataille, nous n’avons pas gagné la guerre. En effet, le dossier sera réévalué dans les mois à venir pour un nouvel avis.

    Cette fois-ci, la CNEDIMTS devra prendre en compte l’excellent argumentaire scientifique, élaboré par des experts des acides hyaluroniques, que nous avions transmis à la Haute Autorité de Santé. Avec les instances décisionnaires de la profession (Collège et Société française), nous comptons bien poursuivre notre travail pour faire valider l’intérêt médical et économique de ce traitement fondamental pour nos patients arthrosiques.

    Le SNMR a donc besoin de votre soutien pour pouvoir mettre en œuvre tous les recours possibles.

    Soutenez-nous en adhérant au SNMR afin que la voix des rhumatologues soit entendue en haut lieu.


     

  • Communiqué de presse du 26 décembre 2013

    Le SNMR lanceur d’alerte
    Une nouvelle maladie orpheline : L’arthrose !

    Le SNMR lance l’alerte aux Autorités de Santé qui risquent de dérembourser, après d’autres, un des rares traitements sûr et efficace de l’arthrose : l’acide hyaluronique.

    La Haute Autorité de Santé, à travers sa Commission Nationale d’Evaluation des Dispositifs Médicaux et des Technologies de Santé (CNEDIMTS), a rendu des avis médico-techniques défavorables au remboursement des traitements à base d’acide hyaluronique. Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues (SNMR) conteste la pertinence de ces avis.

    L’arthrose touche plus de 10 millions de français et est la deuxième cause d’invalidité en France. L’acide hyaluronique, naturellement présent dans nos articulations, diminue en quantité et perd en qualité en cas d’arthrose. L’injection intra-articulaire annuelle d’acide hyaluronique diminue douleur et handicap.

    L’arthrose va devenir une maladie orpheline, faute d’accès à des traitements utiles, bien tolérés et faciles à mettre en œuvre. C’est ce qu’ont compris, avec le SNMR, des dizaines de milliers de patients arthrosiques, qui ont signé une pétition et sont allés jusqu’à écrire à Madame Marisol Touraine la Ministre de la Santé. Ils sont contre le déremboursement de leur traitement pour ne pas à avoir uniquement recours aux anti-inflammatoires et aux antalgiques opioïdes (morphiniques), aux effets secondaires parfois vitaux, ou à la chirurgie prothétique lourde, coûteuse et non dénuée de risques. Le remboursement de l’acide hyaluronique en France n’est-il pas l’une des raisons pour lesquelles on pose deux fois moins de prothèses qu’aux Etats Unis ou en Allemagne ?

    Le SNMR s’oppose à ces avis médicalement injustifiés, qui s’ils étaient suivis par Madame Marisol Touraine, Ministre de la Santé, auraient des conséquences néfastes sur la santé, absurdes et contre-productives sur l’économie, et socialement injustes car elles pénaliseraient les patients les moins aisés.

    Le SNMR soutient les rhumatologues qui seront impuissants aux yeux des patients les plus défavorisés, faute de pouvoir leur offrir un traitement simple, efficace et financièrement à leur portée.

    Le SNMR exige dans l’intérêt des patients et de la Santé publique de revenir sur ces avis et de maintenir le remboursement de l’acide hyaluronique.

    Lors de la conférence de presse du 9 janvier, vous pourrez rencontrer le Président du SNMR et deux spécialistes de l’arthrose et des acides hyaluroniques.

    Bernard Morand
    Président du SNMR

  • le SNMR dénonce le déremboursement des traitements de l’arthrose

    Communiqués de presse : le SNMR dénonce le déremboursement des traitements de l’arthrose

    Le mardi 5 novembre, la Commission Nationale d’Evaluation des Dispositifs Médicaux et des Technologies de Santé (Haute Autorité de Santé) a confirmé son avis négatif sur le remboursement des acides hyaluroniques injectables dans le traitement de l’arthrose du genou.

    Le SNMR s’élève avec force contre cette décision qui ignore les difficultés de la prise en charge de l’arthrose avec peu de moyens thérapeutiques, pour une pathologie qui touche 10 millions de français, pour la plupart des personnes âgées.

    Le SNMR tient pourtant à la disposition de la Haute Autorité de Santé et du Ministère de la Santé un dossier solide mettant en avant les arguments scientifiques, avec une bibliographie exhaustive et actualisée sur le sujet, qui confirment l’intérêt incontestable des injections d’acide hyaluronique dans l’arthrose du genou. Ce dossier fait notamment mention d’un effet-taille tout à fait significatif de ce traitement dans une pathologie fréquente, complexe et difficile à soulager.

    Le SNMR tiendra les décisionnaires de cette mesure responsables des conséquences sur la santé des patients (iatrogénie supplémentaire induite par l’utilisation plus importante des antalgiques et des anti-inflammatoires, ainsi que des corticoïdes intra-articulaires) et du surcoût notable induit par le transfert de ces traitements déremboursés vers la kinésithérapie déjà en forte augmentation, vers les antalgiques opioïdes et les anti-inflammatoires et vers la chirurgie prothétique, moins fréquente en France que dans les pays de niveau comparables du fait d’une meilleure prise en charge médicale de la gonarthrose.

    Le SNMR demande donc aux autorités de revenir sur cette décision infondée sur le plan scientifique et médico-économique, discriminatoire pour les patients, avec introduction d’une médecine à deux vitesses (de nombreux patients ne pourront se payer ce traitement s’il n’est plus remboursé). Tous les moyens et recours à notre disposition seront utilisés, en impliquant les médecins rhumatologues, nos collègues généralistes, ainsi que les patients qui font déjà part de leur mécontentement et de leur stupéfaction dans nos cabinets.

  • L’abandon de nos ainés

    L’arthrose du genou (ou gonarthrose) frappe environ 20% de la population à 70 ans et bien entendu, augmente avec l’âge. Avec l’âge également, augmente la proportion de patients symptomatiques. Les principaux symptômes sont la douleur articulaire et le handicap fonctionnel qui peuvent conduire à une limitation drastique des capacités et de l’autonomie des malades.

    Outre les traitements physiques, non pharmacologiques, nous disposons d’un traitement efficace pour réduire douleur et handicap avec la viscosupplémentation, qui consiste à injecter de l’acide hyaluronique dans le genou arthrosique douloureux (ce produit est naturellement présent dans les articulations, mais perd ses capacités visco-élastiques avec l’âge et l’arthrose).

    Ce traitement simple permet de réduire la prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoires souvent mal tolérés, responsables d’une iatrogénie importante, encore récemment soulignée pour les anti-inflammatoires (confère la mise en garde officielle qui a concerné dernièrement le Diclofénac) et parfois contre-indiqués à partir d’un certain âge. Ils permettent de plus de retarder souvent la mise en place d’une prothèse. Les injections intra-articulaires d’acide hyaluronique sont enfin parfois la seule alternative en cas de contre indication ou de refus à la chirurgie.

    La Commission Nationale d’Evaluation des Dispositifs Médicaux et Technologies de Santé (CNEDIMTS) vient de proposer de manière stupéfiante le déremboursement de l’acide hyaluronique articulaire et donc de la viscosupplémentation, lors de sa séance du mardi 25 juin dernier.

    Cette décision s’est faite sans aucune réflexion scientifique avec les experts rhumatologues, ainsi qu’avec les instances de la rhumatologie, principaux prescripteurs et effecteurs de ce traitement.

    Après le déremboursement programmé des Anti Arthrosiques d’Action Lente différée pour l’instant suite à un vice de procédure, il s’agit de réduire encore les possibilités thérapeutiques permettant de soulager et limiter le handicap de nos ainés en oubliant qu’ils ont contribué et contribuent encore au développement de notre pays.

    Le SNMR tient à la disposition du Ministère de la Santé et de l’HAS un dossier avec les études scientifiques (essais cliniques et méta-analyses, ainsi que la littérature en matière de traitements intra-articulaires dans la gonarthrose) qui permettent d’apprécier l’efficacité et le bénéfice de ces traitements.

    C’est pourquoi, le SNMR s’oppose avec énergie à cette proposition de la CNEDIMTS et demande que soit rapidement confirmé le remboursement de la viscosupplémentation dans le cadre de l’indication actuelle : traitement de la gonarthrose symptomatique en 2ème intention, par un spécialiste (rhumatologue, chirurgien orthopédique ou médecin MPR).

    Bernard MORAND
    Président du SNMR