Type de question : 3-Cov-19 / Gestion du cabinet et du personnel

Dans ce contexte d’épidémie du Covid-19, comment gérer mon cabinet, mes éventuels salariés etc ?

  • Quelles sont les recommandations concernant le certificat d’arrêt de travail ?

    Les demandes de certificat se multiplient actuellement concernant nos patients sous bDMARDS et/ou tsDMARDS qui ne peuvent télétravailler et qui pourraient être exposés à un risque de contamination.   Notre position est calquée sur celle de la SFR qui vient de faire paraître des recommandations (https://sfr.larhumatologie.fr/rhumatismes-inflammatoires-chroniques-deconfinement-quen-penser) ces derniers jours.   Un risque d’incident plus élevé…

    Lire la suite

  • Comment bénéficier de l’aide accordée par la CNAM ?

    La CNAM vient de mettre en ligne au 30/04 /2020 son téléservice de déclaration pour que chaque praticien puisse toucher une indemnisation pour ses charges fixes depuis le début de la crise. Il s’agit là de déclarer pour une première période allant du 16/03 au 30/04. La saisie reste possible jusqu’au 31 mai 2020 tant que…

    Lire la suite

  • Arrêt de travail et chômage partiel : quelles modifications concernant la prise en charge des salariés confinés ?

    A partir du 1er mai prochain, le dispositif de prise en charge des parents contraints de rester à domicile pour garder leur enfant, des personnes vulnérables ou des personnes cohabitant avec ces dernières évoluent pour les salariés.   Ces personnes, jusqu’à présent en arrêt de travail, devront être placées en activité partielle par leur employeur.…

    Lire la suite

  • Comment réduire son prélèvement fiscal sur l’impôt sur le revenu en cas de baisse de revenu ?

    Pour vos revenus BNC, le Fisc prélève directement sur votre compte bancaire, tous les mois ou tous les trimestres, un montant d’acompte fixe, calculé sur la base des revenus perçus l’an passé voire il y a deux ans. Mais votre taux marginal d’imposition n’est plus adapté en cas de perte de revenus comme ceci est…

    Lire la suite

  • Quelles sont les mesures concernant les congés et la durée de travail du personnel ?

    Une ordonnance précise les conditions et limites dans lesquelles un accord d’entreprise ou de branche autorisera l’employeur à imposer ou à modifier les dates de prise d’une partie des congés payés, ainsi que les modalités permettant à l’employeur d’imposer ou de modifier unilatéralement les dates des jours de réduction du temps de travail, des jours…

    Lire la suite

  • Quelles sont les conditions de protection de salariés en cas d’activité ?

    Notre partenaire, Theis avocat, cabinet spécialisé dans le droit de la santé et des affaires, a rédigé une série de fiches pratiques à destination des employeurs pour vous accompagner dans les démarches à réaliser dans ce contexte épidémique. Les fiches se veulent concises et pratiques.   Cette fiche pratique reprends l’ensemble des modalités à respecter…

    Lire la suite

  • Télétravail, chômage technique et arrêt de travail : quelles conséquences ? quelles modalités ?

    Afin de limiter les conséquences d’une baisse d’activité liée à l’épidémie de Covid-19, le dispositif d’activité partielle (aussi appelé « chômage partiel ou technique ») a été adapté. Les employeurs peuvent solliciter une allocation d’activité partielle pour un ou plusieurs salariés dans l’impossibilité de travailler, s’ils sont : concernés par les arrêtés prévoyant une fermeture de votre entreprise ;…

    Lire la suite

  • Quelles sont les aides financière dont je peux bénéficier ?

    Dans ce contexte épidémique, le gouvernement à mis en place des mesures pour palier aux difficultés propres aux petites entreprises et aux entrepreneurs indépendants, frappés par la crise sanitaire du coronavirus/COVID-19. Il est également possible de négocier avec le bailleur un report des échéances locatives. Vous retrouvez sur le site du gouvernement, les mesures relatives…

    Lire la suite

  • Désinfecter les surfaces et se laver les mains : quelles preuves scientifiques ?

    Une revue de littérature parue dans le Journal of Hospital Infection et un travail récent paru dans le NEJM (New England Journal of Medicine) font le point sur l’intérêt de désinfecter les surfaces contaminées et de se laver les mains pour lutter contre la propagation du SARS-CoV-2, responsable de la pandémie actuelle. Le virus peut…

    Lire la suite

  • Protection des soignants : procédure à respecter en période d’épidémie à COVID-19

    Port d’un masque chirurgical pendant ses plages de consultation dédiées COVID-19   Nettoyage des mains entre chaque patient symptomatique   Désinfection après chaque patient symptomatique du stéthoscope, du saturomètre et des autres instruments utilisés pendant la consultation   Il n’est pas préconisé de réaliser un examen ORL avec abaisse langue en l’absence de symptômes évocateurs…

    Lire la suite

  • Quelles sont les recommandations concernant le certificat d’arrêt de travail ?

    Les demandes de certificat se multiplient actuellement concernant nos patients sous bDMARDS et/ou tsDMARDS qui ne peuvent télétravailler et qui pourraient être exposés à un risque de contamination.

     

    Notre position est calquée sur celle de la SFR qui vient de faire paraître des recommandations (https://sfr.larhumatologie.fr/rhumatismes-inflammatoires-chroniques-deconfinement-quen-penser) ces derniers jours.

     

    Un risque d’incident plus élevé de COVID-19 ou d’une forme grave chez nos patients n’étant pas prouvés, c’est le cas par cas qui présidera à nos décisions en se focalisant notamment sur l’impossibilité de respecter les gestes barrière dans le poste de travail de nos patients.

     

    Si vous décidiez que votre patient ne puisse donc pas retourner à son poste de travail, nous ne saurions que trop vous conseiller de respecter le formalisme proposé par la Sécurité Sociale et d’établir un certificat dit d’isolement dont les modalités pratiques sont très clairement précisées à l’annexe 2 du document établi par le Ministère des Solidarités et de la Santé et dont vous pourrez prendre connaissance en détails sur le site https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/arret-travail-covid-19_2.pdf (lire l’annexe 2).

    Ce lien vous permet de télécharger en pdf les informations nécessaires pour ce faire. 

     

    Enfin, il est à remarquer que les employeurs demandent à leur patient, de demander à leur tour à leur médecin, un certificat autorisant la reprise du travail par le salarié. Grande prudence également car ceci relève normalement de la stricte compétence du médecin du travail.

     

    Dernière mise à jour le 11/05/2020

  • Comment bénéficier de l’aide accordée par la CNAM ?

    La CNAM vient de mettre en ligne au 30/04 /2020 son téléservice de déclaration pour que chaque praticien puisse toucher une indemnisation pour ses charges fixes depuis le début de la crise. Il s’agit là de déclarer pour une première période allant du 16/03 au 30/04. La saisie reste possible jusqu’au 31 mai 2020 tant que vous n’avez pas validé votre demande. A partir du 1er juin, et suivant l’évolution de la situation, il est possible qu’une nouvelle période de saisie soit ouverte pour la compensation des pertes du mois de mai

     

    Il faut aller sur le site Ameli Pro, dans le pavé « Activités » puis cliquer sur la dernière ligne « Compensation Perte d’Activité » et suivre ensuite les instructions, les choses étant bien détaillées. En particulier, il faut connaître le montant de l’aide que l’on pourra toucher si on a placé des employés en chômage partiel (en principe votre comptable a inscrite cette somme sur les feuilles de paie de votre personnel). Ne pas oublier de faire une déclaration si on est jeune installé, ce qui signifie moins de 12 mois d’installation.

     

    Le montant de l’aide à percevoir est calculé en ligne et on peut choisir le % (maximum 80%) que l’on souhaite toucher d’ores et déjà. Attention à bien déclarer, car cette aide, si elle est surestimée, sera susceptible de récupération d’indus par la suite. Une regularisation se fera eventuellement en fin d’année.

     

    Dernière mise à jour le 05/05/2020

  • Arrêt de travail et chômage partiel : quelles modifications concernant la prise en charge des salariés confinés ?

    A partir du 1er mai prochain, le dispositif de prise en charge des parents contraints de rester à domicile pour garder leur enfant, des personnes vulnérables ou des personnes cohabitant avec ces dernières évoluent pour les salariés.

     

    Ces personnes, jusqu’à présent en arrêt de travail, devront être placées en activité partielle par leur employeur.

     

    Vous trouverez dans le lien suivant une fiche synthèse de ces nouvelles modalités d’interruption de travail et d’indemnisation liées au contexte épidémique.

    Nous souhaitons vous apporter quelques précisions sur l’évolution du dispositif afin de vous permettre de gérer au mieux la situation de vos patients qui seraient concernés :

     

    • Les salariés en arrêt de travail pour garde d’enfant basculeront en activité partielle suite à une démarche de leur employeur. Ils n’ont pas de démarche particulière à effectuer.

     

    • Pour les salariés (dits « vulnérables ») en arrêt de travail au titre des recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique, plusieurs situations sont à distinguer : 
    1. Les personnes dites vulnérables ayant obtenu un arrêt de travail via le site declare.ameli.fr, toujours en arrêt au 30 avril, recevront automatiquement de l’Assurance Maladie un certificat à remettre à leur employeur. Vous n’avez pas de démarche particulière à effectuer.

    2. En revanche, les personnes vulnérables placées en arrêt de travail par leur médecin traitant ou un médecin de ville vont devoir solliciter leur médecin afin qu’un certificat d’isolement à remettre à leur employeur leur soit établi. Il vous est donc demandé, en lieu et place d’un arrêt de travail, de leur délivrer ce certificat (modèle ici), à remettre à leur employeur afin que celui-ci puisse les placer en activité partielle. Ce certificat peut être établi de manière rétroactive à compter du 1er mai.

    3. Les salariés cohabitant avec une personne dite vulnérable devront également se voir délivrer, au-delà du 30 avril, un certificat d’isolement de même nature par leur médecin traitant ou un médecin de ville.

     

    Les personnes qui ne relèvent pas d’un statut de salarié vont continuer à pouvoir solliciter un arrêt de travail via le site declare.ameli.fr ou leur médecin de ville. Il leur est toutefois demandé de réitérer leur demande au 1er mai, l’ensemble des arrêts ayant dû, pour des raisons juridiques et techniques, être interrompus au 30 avril.

     

    Pour le cas particulier du personnel soignant des établissements de santé et médico-sociaux, les arrêts de travail sont établis par la médecine du travail ou la médecine de ville en l’absence de médecin du travail.

     

    Dernière mise à jour le 28/04/2020

     

  • Comment réduire son prélèvement fiscal sur l’impôt sur le revenu en cas de baisse de revenu ?

    Pour vos revenus BNC, le Fisc prélève directement sur votre compte bancaire, tous les mois ou tous les trimestres, un montant d’acompte fixe, calculé sur la base des revenus perçus l’an passé voire il y a deux ans. Mais votre taux marginal d’imposition n’est plus adapté en cas de perte de revenus comme ceci est malheureusement le cas avec le confinement.

    Vous pouvez donc anticiper et demander une baisse de votre taux marginal.

    Deux conditions :

    1. Que la baisse des impôts soit au moins à 10%
    2. Que cette baisse soit au moins de 200 €

    Comment faire :

    • Rendez-vous sur votre espace personnel gouv.fr, à l’aide de vos informations de connexion (numéro fiscal et mot de passe) puis cliquez sur « gérer mon prélèvement à la source ». Vous y trouverez un lien « Actualiser suite à une hausse ou une baisse de vos revenus ».

     

    • A réception de votre demande de modification de taux, le fisc dispose d’un délai de trois mois pour établir et vous communiquer votre nouveau taux de prélèvement et pour éditer un nouvel échéancier pour vos acomptes.

     

    • Petit détail : Vous avez plutôt intérêt à être sûr de vous quand vous demandez une baisse de votre taux de prélèvement et de vos acomptes. En cas de baisse excessive vous risquez de vous voir appliqué des pénalités. Mais ceci serait qualifié de mesquin (mais possible) pour des médecins, dans le cadre de la crise COVID 19.

     

    Dernière mise à jour : 23/04/2020

  • Quelles sont les mesures concernant les congés et la durée de travail du personnel ?

    Une ordonnance précise les conditions et limites dans lesquelles un accord d’entreprise ou de branche autorisera l’employeur à imposer ou à modifier les dates de prise d’une partie des congés payés, ainsi que les modalités permettant à l’employeur d’imposer ou de modifier unilatéralement les dates des jours de réduction du temps de travail, des jours de repos prévus par les conventions de forfait et des jours de repos affectés sur le compte épargne temps du salarié.

    Elle prévoit également des dérogations en matière de durée du travail et des dérogations en matière de repos hebdomadaire et dominical pour permettre aux entreprises de secteurs particulièrement nécessaires à la sécurité de la Nation ou à la continuité de la vie économique et sociale de déroger aux règles actuellement en vigueur.

     

    Consulter le texte de l’ordonnance

     

    Dernière mise à jour : le 03/04/2020

     

  • Quelles sont les conditions de protection de salariés en cas d’activité ?

    Notre partenaire, Theis avocat, cabinet spécialisé dans le droit de la santé et des affaires, a rédigé une série de fiches pratiques à destination des employeurs pour vous accompagner dans les démarches à réaliser dans ce contexte épidémique. Les fiches se veulent concises et pratiques.

     

    Cette fiche pratique reprends l’ensemble des modalités à respecter pour poursuivre l’activité au sein du Cabinet médical et dans quelles
    conditions :

    1- Le préalable : disposer d’un Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels
    (DUERP), mis à jour des dispositions de prévention en matière de COVID-19.

    2- Quel affichage dans le cabinet ?

    3- Le droit de retrait des salariés

    4- Quelles mesures de protections de salariés ?

    5- Les consignes générales à respecter strictement

     

    Télécharger la fiche « Les conditions de protection de salariés en cas d’activité »

     

    Dernière mise à jour : le 03/04/2020

  • Télétravail, chômage technique et arrêt de travail : quelles conséquences ? quelles modalités ?

    Afin de limiter les conséquences d’une baisse d’activité liée à l’épidémie de Covid-19, le dispositif d’activité partielle (aussi appelé « chômage partiel ou technique ») a été adapté.

    Les employeurs peuvent solliciter une allocation d’activité partielle pour un ou plusieurs salariés dans l’impossibilité de travailler, s’ils sont :

    • concernés par les arrêtés prévoyant une fermeture de votre entreprise ;
    • confrontés à une baisse d’activité/des difficultés d’approvisionnement ;
    • ou s’il leur est impossible de mettre en place les mesures de prévention nécessaires pour la protection de la santé des salariés (télétravail, geste barrière, etc.) pour l’ensemble de leurs salariés.

     

    L’allocation d’activité partielle versée par l’État à l’entreprise, cofinancée par l’État et l’Unedic, n’est plus forfaitaire mais proportionnelle à la rémunération des salariés placés en activité partielle. Le reste à charge pour l’employeur est égal à zéro pour tous les salariés dont la rémunération est inférieure à 4,5 SMIC bruts.

     

    Consulter le site du gouvernement

     

    Comment calculer l’indemnité due au salarié ?

    L’indemnité due au salarié couvre au minimum 70 % de sa rémunération antérieure brute (telle qu’utilisée pour calculer l’indemnité de congés payés), soit environ 84 % du salaire net.

    Dans tous les cas, un minimum de 8,03 € par heure est respecté.

    Cependant, rien n’empêche un employeur d’indemniser ses salariés au-delà de 70 % du salaire brut s’il le peut/souhaite ou si une convention collective ou un accord d’entreprise le prévoit.

    Si vos secrétaires ont pris le risque de venir même partiellement vous assister, un petit geste complémentaire peut être bien vécu

     

    Comment déclarer mon entreprise en activité partielle ?

    1. Demande d’autorisation d’activité partielle

    Dans un délai de 30 jours à compter de la mise en activité partielle des salariés, l’employeur effectue une demande d’autorisation d’activité partielle sur le site activitepartielle.emploi.gouv.fr/aparts/

    Comme d’habitude, il va falloir d’abord créer votre espace et on va vous attribuer un identifiant (le plus souvent votre prénom et votre nom avec un chiffre) et un mot de passe à bien conserver quoique le site en principe va l’enregistrer et le reconnaitre (si vous êtes chanceux).

    Bien se munir auparavant de votre N° de SIRET ou du N° de SIRET de la société qui salarise les secrétaires  type SCM , SELARr. Il vous faudra surtout donner votre adresse mail car votre mot de passe vous sera envoyer par mail par asp-public.fr

    Une fois le mot de passe obtenu , il faudra attendre le feu vert envoyé par mail pour vote connexion et ensuite il faudra être réactif car la fenêtre de tir est réduite à quelques jours.

    Il vous faudra renseigner votre établissement et répondre à toutes les questions avec * en rouge sinon le système est bloquant ensuite il vous faudra renseigner « Mes demandes d’autorisation préalable »

    La demande doit préciser :

    • le motif de recours = circonstances exceptionnelles + coronavirus ;
    • les circonstances détaillées et la situation économique à l’origine de la demande

    Être factuel quand à la situation économique  = pour renforcer le confinement je (ou les associés de la société employeur) n’assure que les Urgences et je me tiens à la disposition des autorités si nécessaire pour répondre au besoin médical local. Ceci entraine une baisse tres nette de mes consultations et donc de mon activité. De plus J’ai demandé à mon personnel de réduire son temps de travail  afin de réduire son risque de contamination;

    • la période prévisible de sous-emploi, qui peut s’étendre jusqu’au 30 juin 2020 dès la première demande ;

    Note du SNMR : ne pas hésiter à etrte large. Fixer au moins jusqu’au 31 mai. Prévoir une periode de semaines pleines car le calcul sera plus facile par exemple du 30 mars au  31 mai soit 9 semaines. La période peut être rétroactive : vous faites une demande le 12 avril mais vous pouvez  couvrir la période du 30 mars au 31 mai;

    • le nombre de salariés concernés ;
    • le nombre d’heures chômées prévisionnelles.

    Faire le calcul sur toute la période. Par exemple 2 salariés à temps plein soit 70 heures par semaine qui travaille que 20 heures par semaine durant 9 semaines soit en tout 270 heures.

    Bien remplir aussi vos coordonnées bancaires et pour cela vous munit d’un RIB pour recopier le BIC puis l IBAN (si le BIC se termine par XXX et que le système bloque il faut enlever les XXX)

    2.Notification de la DIRECCTE

    Après réception du dossier et instruction, la DIRECCTE notifie sa décision à l’entreprise, par courriel, sous 48 h. Cette décision ouvre le droit à l’application du régime légal de l’activité partielle.

    L’absence de réponse sous 48 h vaut décision d’accord.

    En principe , on vous réponds par mail  avec un document officiel avec l’effigie de Marianne avec un long N° administratif de la décision

    3. Versement de l’indemnité

    A l’échéance habituelle de la paie, l’employeur verse aux salariés une indemnité égale à 70 % de leur rémunération brute (sur la base de la rémunération brute prise en compte pour le calcul de l’indemnité de congés payés).

    Attention : l’indemnité horaire ne peut être inférieure au Smic net horaire.

     

    En parallèle, Notre partenaire, Theis avocat, cabinet spécialisé dans le droit de la santé et des affaires, a rédigé une série de fiches pratiques à destination des employeurs pour vous accompagner dans les démarches à réaliser dans ce contexte épidémique. Les fiches se veulent concises et pratiques.

     

    • La première fiche « salariés et épidémie de Covid-19 » vous expliquera l’ensemble des modalités liées à la gestion des salariés face à l’épidémie : le télétravail, le chômage et les arrêts de travail.

     

    Télécharger la fiche « salariés et épidémie de COVID-19 »

     

    • La deuxième fiche « Le chômage technique facile » vous guide étape par étape sur les modalité de mise en place du chômage technique de vos salariés.

     

    Télécharger la fiche « Le chômage technique facile »

     

    • La troisième fiche « le chômage partiel pratique » vous explique, par étapes, les démarches relatives à la mise au chômage technique et partiel de vos salariés

     

    Télécharger la fiche « Le chômage partiel pratique »

     

    Dernière mise à jour : le 03/04/2020

  • Quelles sont les aides financière dont je peux bénéficier ?

    Dans ce contexte épidémique, le gouvernement à mis en place des mesures pour palier aux difficultés propres aux petites entreprises et aux entrepreneurs indépendants, frappés par la crise sanitaire du coronavirus/COVID-19.

    Il est également possible de négocier avec le bailleur un report des échéances locatives.

    Vous retrouvez sur le site du gouvernement, les mesures relatives à / au :

     

    • Report d’échéances fiscales et/ou sociales pour les indépendants (dont les micro-entrepreneurs),

     

    • La possibilité de bénéficier d’un arrêt de travail indemnisé par l’assurance maladie,

     

    • Dans les situations les plus difficiles, des remises d’impôts directs peuvent être accordées dans le cadre d’un examen individualisé de votre demande,

     

    • L’Etat et la Banque de France (médiation du crédit) peuvent négocier avec votre banque pour obtenir un rééchelonnement de vos crédits bancaires,

     

    • Bpifrance peut être mobilisée pour garantir des lignes de trésorerie bancaires dont vous pourriez avoir besoin,

     

    • Une mesure d’activité partielle renforcée est mise en place pour vos employés,

     

    • L’appui au traitement d’un conflit avec des clients ou fournisseurs par le Médiateur des entreprises,

     

    • La reconnaissance par l’Etat et les collectivités locales du Coronavirus comme un cas de force majeure pour leurs marchés publics,

     

    • La suspension des factures.

     

    Consulter le site du Gouvernement

     

     

    Dernière mise à jour le 14/04/2020

  • Désinfecter les surfaces et se laver les mains : quelles preuves scientifiques ?

    Une revue de littérature parue dans le Journal of Hospital Infection et un travail récent paru dans le NEJM (New England Journal of Medicine) font le point sur l’intérêt de désinfecter les surfaces contaminées et de se laver les mains pour lutter contre la propagation du SARS-CoV-2, responsable de la pandémie actuelle.

    Le virus peut persister longtemps sur la plupart des surfaces, jusqu’à trois jours dans l’étude du NEJM, neuf jours dans la revue de littérature. Il se maintient surtout sur les plastiques et l’acier inoxydable, moins longtemps sur le cuivre et le carton.
    On ne dispose d’aucune donnée sur la contamination au SARS-CoV-2 des mains par le toucher des surfaces. En revanche, une étude avait montré qu’un contact de 5 secondes pouvait transférer un tiers de la charge virale en virus Influenza A présente sur la zone touchée.
    Les virus présents sur les mains peuvent être transférés sur le visage très facilement. Une étude avait montré chez des étudiants américains qu’en moyenne ils se touchaient 23 fois le visage par heure.

    Une application d’hypochlorite de sodium concentré à 0,1% est efficace en une minute pour éliminer le SARS-CoV-2. Les auteurs de la revue de littérature proposent une dilution d’eau de javel à 1:50. L’efficacité d’une application d’éthanol est comparable.
    Il n’y a pas de donnée expérimentale sur l’efficacité du lavage des mains pour en supprimer le SARS-CoV-2. En revanche, un travail taïwanais a montré que l’installation de points de lavage des mains dans un service d’urgence était associé significativement avec une diminution du risque de contamination des professionnels de santé par ce virus.

     

    Source : Réseau Répias (Réseau de Prévention des Infections Associées aux Soins) et le Collège de la médecine générale 

     

    Dernière mise à jour : le 03/04/2020

  • Protection des soignants : procédure à respecter en période d’épidémie à COVID-19

    • Port d’un masque chirurgical pendant ses plages de consultation dédiées COVID-19

     

    • Nettoyage des mains entre chaque patient symptomatique

     

    • Désinfection après chaque patient symptomatique du stéthoscope, du saturomètre et des autres instruments utilisés pendant la consultation

     

    • Il n’est pas préconisé de réaliser un examen ORL avec abaisse langue en l’absence de symptômes évocateurs d’une atteinte pharyngée

     

    • Nettoyage 2 à 3 fois par jour des surfaces de travail (y compris bureau), poignées de porte, téléphone, claviers et imprimantes.

     

    Source : Réseau Répias (Réseau de Prévention des Infections Associées aux Soins) et le Collège de la médecine générale

     

    Dernière mise à jour : le 03/04/2020