Edito du Président, Juillet 2015
L’environnement médical que nous connaissons aujourd’hui est en pleine mutation.
Entre un tiers payant généralisé que l’on veut nous imposer et contre lequel nous devons lutter sans baisser les bras et une « médecine sans médecin » comme nous promet le professeur Vallancien, qu’elle sera à la place du rhumatologue dans quelques années ?
Entre un tiers payant généralisé que l’on veut nous imposer et contre lequel nous devons lutter sans baisser les bras et une « médecine sans médecin » comme nous promet le professeur Vallancien, qu’elle sera à la place du rhumatologue dans quelques années ?
Pour nous aider dans cette réflexion nous avons conçu le livre blanc de la rhumatologie 2015 qui sortira à l’automne et fera une synthèse de l’activité des rhumatologues à l’hôpital et en libéral avec entre autre une étude de tous les outils que nous utilisons aujourd’hui et que nous utiliserons demain.
À ce propos la Esanté et la télémédecine sont vouées à jouer un rôle majeur dans l’évolution de notre activité. Dans certains pays des consultation de premier recours sont déjà remplacé par des algorithmes informatiques. Par exemple au Danemark en cas de poussée de maladie de Crohn le patient juge par lui même après avoir rempli des formulaires s’il doit modifier son traitement.
Allons nous vers cela ? Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Aujourd’hui Le système de santé actuel n’est pas compatible avec cette évolution. Nous allons donc vivre bon gré mal gré une modification en profondeur de notre exercice. Autant être aux premières loges, ce qui ne peut se faire qu’en s’engageant auprès du SNMR, dans les unions régionales, ou tout du moins en élisant ceux qui sauront vous défendre et en qui vous avez confiance. Prenez votre destin en main, si vous ne souhaitez pas que demain quelqu’un décide à votre place.
Allons nous vers cela ? Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Aujourd’hui Le système de santé actuel n’est pas compatible avec cette évolution. Nous allons donc vivre bon gré mal gré une modification en profondeur de notre exercice. Autant être aux premières loges, ce qui ne peut se faire qu’en s’engageant auprès du SNMR, dans les unions régionales, ou tout du moins en élisant ceux qui sauront vous défendre et en qui vous avez confiance. Prenez votre destin en main, si vous ne souhaitez pas que demain quelqu’un décide à votre place.