Qui veut la peau de la rhumatologie ?
L’édito du Président (novembre 2014)
Après une loi de santé qui alourdit de façon dramatique les charges administratives pour les médecins ;
Après une convention qui, tout en reconnaissant l’expertise des rhumatologues dans la prise en charge des polyarthrites rhumatoïdes et l’initiation des biothérapies oublie la moitié des praticiens libéraux en excluant les secteurs 2 toute valorisation ;
Après la loi sur les contrats responsables qui menace leur existence (interdiction des remboursements au-delà du tarif opposable) ;
Après les difficultés pour obtenir l’ouverture de la prescription initiale des biomédicaments au médecin libéraux, formé depuis des années à leur maniement et se voit interdire du fait de leur lieu d’exercice cette prescription ;
Après l’exclusion des acides hyaluronique-dispositifs médicaux de la liste des prestations remboursées ;
Après la fermeture massive de lits d’hospitalisations dans les services de rhumatologie ;
On en vient à se demander si les politiques n’ont pas planifier purement et simplement la disparition de notre spécialité.Alors que les carnets de rendez-vous ne désemplissent pas, nous en arrivons constat que si notre activité est plébiscitée par les patients, les organismes qui nous gouvernent ont une vision erronée de notre utilité au service de la population. Je les invitent à se replonger dans le livre blanc de la rhumatologie 2015 qui explique la rhumatologie à la française et ne peut qu’inciter à en promouvoir la place dans le service de soins français.
Je demande donc à tous les rhumatologues d’expliquer à leurs patients les menaces qui pèsent sur nous et donc sur eux, de contacter les représentants politiques, les représentants au niveau des caisses d’assurance maladie et des complémentaires pour provoquer des rencontres pour faire bouger les lignes et éviter le sacrifice de notre spécialité.
J’incite tous les rhumatologues à rejoindre le SNMR car seul le syndicat de spécialité dans lequel nous nous battons tous les jours pourra porter nos demandes et coordonner des actions au niveau national.
J’invite tous les rhumatologues à venir échanger lors des États Généraux de la rhumatologie 18 mars 2017 à Paris (prenez bien note de la date et réservez votre samedi) dont l’objectif est de répondre à vos problématiques professionnelles.
Après une convention qui, tout en reconnaissant l’expertise des rhumatologues dans la prise en charge des polyarthrites rhumatoïdes et l’initiation des biothérapies oublie la moitié des praticiens libéraux en excluant les secteurs 2 toute valorisation ;
Après la loi sur les contrats responsables qui menace leur existence (interdiction des remboursements au-delà du tarif opposable) ;
Après les difficultés pour obtenir l’ouverture de la prescription initiale des biomédicaments au médecin libéraux, formé depuis des années à leur maniement et se voit interdire du fait de leur lieu d’exercice cette prescription ;
Après l’exclusion des acides hyaluronique-dispositifs médicaux de la liste des prestations remboursées ;
Après la fermeture massive de lits d’hospitalisations dans les services de rhumatologie ;
On en vient à se demander si les politiques n’ont pas planifier purement et simplement la disparition de notre spécialité.Alors que les carnets de rendez-vous ne désemplissent pas, nous en arrivons constat que si notre activité est plébiscitée par les patients, les organismes qui nous gouvernent ont une vision erronée de notre utilité au service de la population. Je les invitent à se replonger dans le livre blanc de la rhumatologie 2015 qui explique la rhumatologie à la française et ne peut qu’inciter à en promouvoir la place dans le service de soins français.
Je demande donc à tous les rhumatologues d’expliquer à leurs patients les menaces qui pèsent sur nous et donc sur eux, de contacter les représentants politiques, les représentants au niveau des caisses d’assurance maladie et des complémentaires pour provoquer des rencontres pour faire bouger les lignes et éviter le sacrifice de notre spécialité.
J’incite tous les rhumatologues à rejoindre le SNMR car seul le syndicat de spécialité dans lequel nous nous battons tous les jours pourra porter nos demandes et coordonner des actions au niveau national.
J’invite tous les rhumatologues à venir échanger lors des États Généraux de la rhumatologie 18 mars 2017 à Paris (prenez bien note de la date et réservez votre samedi) dont l’objectif est de répondre à vos problématiques professionnelles.
Dr SENBEL, Président